Les soignants doivent être réintégrés
Les soignants se sont retrouvés au début de la pandémie sans matériel de protection, certains en sont morts. Voilà comment le gouvernement les remercie
Les soignants doivent être réintégrés
Les soignants se sont retrouvés au début de la pandémie sans matériel de protection, certains en sont morts. Voilà comment le gouvernement les remercie
La devise de la France est liberté, égalité, fraternité.
Pourtant un jour, en 2017, le président de la république française E. Macron a déclaré : « Ne pensez pas une seule seconde que si, demain, vous réussissez vos investissements ou votre start-up, la chose est faite. Non, parce que vous aurez appris dans une gare, et une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, parce que c’est un lieu qu’on partage ». Cette gare est-elle le monde ?
Des gens qui ne sont rien. Après les kwassas-kwassas, le costard et les illettrés, nous allons boire le calice jusqu’à la lie : seuls les mots changent, mais ils sont les facettes de la même pensée. Et pour le coup sans aucune complexité, claire comme de l’eau de roche.
Quelle est cette vision d’une humanité à plusieurs vitesses, où des hommes parce qu’ils ont réussi, seraient quelque chose et d’autres le néant ?
Et de quelle réussite parle-t-on ? La réussite de l’argent. L’argent qui peut tout acheter mais qui peut aussi tout corrompre. Doit-il être le maître, un dieu que l’on sert ? Le critère existentiel qui détermine ce qui est et ce qui n’est pas ? Qui est et qui n’est pas ?
L’argent donne la valeur d’un homme. Eh bien, l’homme qui le pense est bien pauvre et dans l’ignorance de sa condition : il nous parle du haut de son arrogance tapi dans son monde doré, sans nous voir, car nous ne sommes personne. Poursuivre la lecture de « Quand l’inouï s’invite au cœur de la présidence française : Les gens qui ne sont rien selon le Président Macron »